La robotique et l’intelligence artificielle se développent. Au point de s’emparer de l’emploi des humains ? Pas sûr, répondent les principaux intéressés.
Que pensent les salariés de la digitalisation de leur entreprise ?
Un peu plus de la moitié des salariés français considèrent que leur employeur est actif en matière de digitalisation. Mais derrière ce chiffre, tout n’est pas rose…
Les soft skills à posséder en 2020 ?
Les compétences techniques ne suffisent plus dans le monde du travail. Il faut également posséder des qualités difficilement mesurables, mais vitales : les soft skills.
Les soft skills désignent des compétences indispensables mais qui ne relèvent pas d’un savoir-faire lié à la maîtrise d’un outil ou d’une procédure (utilisation d’un logiciel, capacité à coder…). Elles sont pourtant précieuses dans le monde du travail car elles permettent d’améliorer la performance et la productivité. Dans une étude menée dans 15 pays, le World Economic Forum a identifié les soft skills que les salariés estiment indispensables de posséder en 2020. Le podium est occupé par la résolution de problèmes complexes, la pensée critique et la créativité.
Dans le 10 premiers se trouvent deux compétences liées au management interne : gestion des équipes (4ème) et coordination (5ème). Enfin, deux soft skills sont orientés vers les interlocuteurs externes de l’entreprise : le souci du service client (8ème) et la négociation (9ème).
Les pays où les salariés veulent le plus développer leurs compétences digitales ?
Si la maîtrise du numérique est aujourd’hui indispensable, certains pays sont plus demandeurs de formations que d’autres.
Une étude menée dans 34 pays révèle que 67% des salariés souhaitent que leur employeur investisse davantage dans le développement de leurs compétences numériques. Le pays le plus demandeur est le Mexique (90%) talonné par l’Inde (89%). Le Chili, la Malaisie et la Chine, à égalité (84%), complètent le podium.
Si les salariés français peuvent bénéficier de formations dans le domaine du numérique dans le cadre de leur CPF (compte personnel de formation), ils sont seulement 54% à désirer que leur employeur investisse davantage dans les formations au numérique. Dans le classement international, seuls deux pays ont un pourcentage moins élevé que l’Hexagone : la Suisse (49%) et l’Autriche (46%).
Source : journaldunet.com
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