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En tant qu’entrepreneur(se), vous ne pouvez répondre positivement à toutes les demandes. Savoir dire non à bon escient est une compétence à cultiver pour renforcer votre crédibilité et asseoir votre leadership. Voici quelques astuces pour apprendre à dire non.

Vous ne pouvez pas dire non à tout bout de champ, comme cet entrepreneur qui se rassure en disant non à tous ses interlocuteurs avant même qu’ils n’aient formulé leur demande. Il espère ainsi garder les gens sous « pression positive ». A l’inverse, une jeune entrepreneure ne sait pas dire non. Elle vient de dire promouvoir directrice de la communication une jeune fille de 22 ans en alternance dans son entreprise depuis quelques mois qui lui avait demandé ce poste. Depuis, cinq de ses camarades lui ont emboîté le pas ! « Entre être trop cassant ou trop passant, vous devez trouver le juste milieu », explique la coach en communication et coanimatrice de la BFM Académie sur BFM Business Eve Chegaray.

# 1 : Dites-le de vive voix

Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d’égal(e) à égal(e). Pas question que l’un soit assis et l’autre debout. Regardez-le dans les yeux. Vous apparaîtrez alors plus vrai et authentique et votre réponse n’en sera que plus franche. « Vous donnerez d’autant plus de valeur à votre oui qui sera alors un vrai oui », approuve Eve Chegaray.

# 2 : Utilisez le « je »

Assumez votre refus et ne culpabilisez pas. La première personne du singulier marque une affirmation de soi. Proscrivez le « on » qui permet de se défausser sur des tiers ou sur l’entreprise en général. Le but est de montrer que vous êtes cohérent et d’agir en accord avec vous-même. Savoir dire non, c’est en quelque sorte apprendre à vous dire oui à vous-même, fixer vos limites et agir selon votre conscience.

Une fois votre décision prise, ne revenez pas en arrière. Le véritable enjeu est de réussir à montrer que vous rejetez simplement une demande. « Dire non, ce n’est pas dire non à la personne. Ce n’est pas une opposition, mais une proposition, un contrat », justifie Eve Chegaray.

# 3 : Formulez votre réponse de manière positive

Restez positif et évitez le « ne… pas ». Si vous êtes plutôt vif(ve) et cinglant(e), n’hésitez pas à remettre votre réponse à plus tard en demandant un délai de réflexion. Quitte à poser des questions à votre interlocuteur pour avoir des éléments de réponse. En tout état de cause, ne dites jamais non d’emblée, « c’est dévalorisant pour votre interlocuteur ». D’abord pour montrer que vous avez bien pris en considération sa demande et que vous y portez un intérêt, ensuite pour prendre le temps de peser le pour et le contre et de mettre les choses en perspective. « C’est là que le fameux adage « tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler » prend tout son sens », note Eve Chegaray.

# 4 : Bannissez les formules lapidaires

Votre choix doit être motivé : privilégiez un motif principal facilement vérifiable par votre interlocuteur et appuyez-vous sur des éléments solides, comme les règles mises en place pour tous dans l’entreprise. Vous devez vous concentrer sur vos besoins, vos priorités et vos responsabilités, défendre vos motivations, votre vision et vos valeurs. A vous d’invoquer ce que bon vous semble : objectifs, moyens, situation, stratégie… Soyez franc(he) sur les raisons de votre refus et argumentez de manière précise et contextualisée sur la demande qui vous est faite.

# 5 : Evitez les excuses et justifications

Selon l’adage « qui s’excuse s’accuse », mieux vaut ne pas trop en dire non plus. Si vous vous perdez dans des explications sans fin, vous risquez de multiplier rancoeurs et incompréhensions. « On peut dire oui assez librement avec des explications courtes si l’on sait dire oui de temps en temps avec des perspectives. C’est une question d’équilibre », précise Eve Chegaray.

# 6 : Offrez des alternatives

Soyez ferme et ne tergiversez pas, tout en vous montrant compréhensif(ve). Vous pouvez être force de proposition et donnez à votre interlocuteur des perspectives en discutant avec lui. Le but est de lui proposer des alternatives motivantes et des solutions, même dans un second temps. En cela, vous devez montrer que vous êtes ouvert, à l’écoute et prêt à faire des efforts. Ainsi, votre non ne sera plus un simple « non » mais plutôt un « non mais » qui permettra de relativiser et de vous dédouaner.

 

Source : business.lesechos.fr

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